Il paraît que, dans les années 60, les habitants du Cambrésis produisaient eux-mêmes leurs endives après le travail. Avec leur récolte, certains pouvaient s’acheter une voiture ! C’est en tout cas ce que l’on apprend dans l’article de la Voix du Nord (décembre 2016) consacré à Maurice Gaysset, ancien négociant en endives.
“Tous les ouvriers de la verrerie de Masnières (usine BSN devenue Stölzle depuis 2014, NDLR) faisaient une ou deux couches d’endives en rentrant chez eux. […] En cultivant une couche, donc à peu près 800 kg d’endives, ça représentait environ 8 000 francs et les gens achetaient une voiture.”
Un sujet étonnant qui nous éclaire sur une tradition aujourd’hui oubliée, à l’époque où la production d’endives s’est professionnalisée.
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